Projets encours
Sommaire
Les membres du personnel de la sécurité publique sont régulièrement exposés à des situations stressantes, ce qui augmente leur risque de subir un impact négatif sur leur santé mentale : notamment, l’anxiété, la dépression et les blessures de stress post-traumatique. La pandémie de la COVID-19 a aggravé plusieurs facteurs de stress et a sûrement entraîné des répercussions à long terme sur leur santé mentale. Malgré cela, il n’existe pas suffisamment de formations fondées sur des données probantes offertes aux intervenants de ligne d’écoute, portant sur les besoins en santé mentale particuliers du PSP.
En s’appuyant sur nos connaissances existantes, ce projet vise à :
- Parfaire et finaliser notre cadre de compétence culturelle du PSP qui existe déjà, à l’aide des données des membres du PSP du Canada ;
- Développer une formation virtuelle (à un niveau de formation approprié et sensible aux principes tenant compte des traumatismes, de prévention du suicide et d’intervention en situation de crise) afin de sensibiliser les intervenants de ligne d’écoute aux besoins particuliers et aux expériences distinctes du PSP du Canada ;
- Héberger le matériel de formation en ligne, sans frais pour les futurs apprenants.
Les données de notre étude en cours sur la santé mentale et le bien-être du PSP du Canada et les entrevues auprès de membres du PSP entre février 2021 et juin 2023, ainsi que l’identification des facteurs (notamment, le sexe, le genre, et l’identité intersectionnelle) qui influencent la santé mentale du PSP, seront exploitées lors de l’élaboration du cadre, des thèmes clés, et du matériel de formation.
Dans l’ensemble, la main-d’œuvre du PSP traverse une crise, alors qu’un nombre croissant de membres du personnel envisagent de quitter la profession. Il est essentiel de répondre aux besoins du PSP en santé mentale, afin d’assurer la viabilité de cette main-d’œuvre, et ce projet améliorera la capacité des intervenants de ligne d’écoute à offrir aux membres du PSP du Canada, du soutien sensible à la culture.
Chercheuses principales
Margaret McKinnon et Kim Ritchie, Université McMaster et Université Trent