Changer les obstacles liés aux blessures de stress post-traumatique (BSPT) et au trouble de stress post-traumatique (TSPT)
Panel de discussion : Changer les obstacles — déstigmatiser les blessures de stress post-traumatique chez les membres du personnel de la sécurité publique
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Juin est le Mois de sensibilisation au trouble de stress post-traumatique (TSPT)
En savoir plusLe PSPNET Familles est un réseau de bien-être en ligne d’informations et de ressources offertes aux familles du PSP
En savoir plusLa démarche Gestion de stress post-traumatique du PSPNET a été conçue avec des membres du personnel de la sécurité publique
En savoir plusListe de lecture — ressources vidéo portant sur la blessure de stress post-traumatique
Visionner maintenantBSPT, TSPT et le personnel de la sécurité publique
Au Canada, on estime qu’à tout moment, près de 2,3 % de la population générale fait face à un trouble de stress post-traumatique (TSPT). Chez les membres du personnel de la sécurité publique (PSP), comme les agents et agentes des services correctionnels, le personnel des services d’incendie, les gestionnaires des urgences autochtones, le personnel opérationnel et du renseignement, les paramédics, les communicateurs et communicatrices de la sécurité publique, et le personnel de recherche et sauvetage, le pourcentage est beaucoup plus élevé. Une étude effectuée en 2018 auprès d’un large échantillon de membres du PSP au Canada a découvert qu’environ 44,5 % des membres avaient obtenu un résultat positif pour un, ou plus d’un, trouble de santé mentale, principalement le TSPT (23,2 %) et le trouble dépressif caractérisé (26,4 %).
De plus en plus de recherche met en évidence l’impact négatif que les expositions fréquentes aux traumatismes peuvent avoir sur la santé mentale des membres du personnel de la sécurité publique, et leur contribution au développement de blessures de stress opérationnel, ou des blessures de stress post-traumatique (BSPT).
En plus d’être aux prises avec les symptômes du TSPT, les membres du PSP sentent aussi le poids de la stigmatisation de la part de leurs collègues, des organisations, ou du public. La stigmatisation peut empêcher ceux qui souffrent de demander de l’aide ou du soutien. Comprendre la réalité des symptômes et démentir les idées fausses concernant le TSPT pourraient contribuer à améliorer la vie des gens qui en sont atteints.
En soutien au Mois de sensibilisation au TSPT (juin), nous partageons des ressources portant sur les BSPT et le TSPT, afin de fournir aux membres du PSP et leurs familles des informations et des traitements en santé mentale, et contribuer à déstigmatiser les problèmes de santé mentale. Nous pouvons tous contribuer à changer les obstacles qui empêchent de demander de l’aide pour des blessures de stress post-traumatique.
Fondamentaux du TSPT
Dans cette vidéo de 4 minutes, la Dre Megan McElheran, psychologue clinicienne, souligne les points clés du TSPT.
Au-delà des notions de base du TSPT
Dans cette vidéo d’une heure, la Dre Megan McElheran, psychologue clinicienne, explore plus profondément le sujet du TSPT. Mais qu’est-ce que le TSPT au juste ? Quelles en sont les causes et comment peut-on le traiter ?
L’histoire du TSPT en bref
L’année 2020 marquait le 40e anniversaire de la reconnaissance formelle du diagnostic de TSPT, comme trouble de santé mentale. Dr R. Nicholas Carleton donne un aperçu des progrès accomplis en ce qui concerne la compréhension du TSPT. (Avertissement : images et courtes séquences de guerre)
Qu’est-ce qu’une blessure de stress post-traumatique ? Qu’est-ce que le trouble de stress post-traumatique ?
Dans l’exercice de leurs fonctions, les membres du personnel de la sécurité publique sont souvent exposés à des événements potentiellement traumatisants sur le plan psychologique (ÉPTP), et ce, à un taux beaucoup plus élevé que celui de toute la population générale du Canada. Les ÉPTP peuvent inclure les expositions directes et indirectes à des menaces faites à soi, ou à autrui y compris, mais sans s’y limiter, la mort, des blessures graves ou la violence. L’exposition fréquente à des ÉPTP met le PSP à un risque plus élevé de subir une, ou plus d’une, blessure de stress post-traumatique (BSPT).
BSPT fait référence à des états de santé mentale qu’une personne peut vivre à la suite de l’exposition à un, ou à plus d’un, ÉPTP. Par conséquent, les BSPT peuvent inclure le TSPT, ainsi qu’une gamme d’autres troubles de santé mentale, comme : le trouble dépressif caractérisé (TDC), le trouble d’anxiété généralisée (TAG), le trouble d’anxiété sociale (TAS), et le trouble panique (TP). Quoique BSPT est un terme non clinique, le PSP, les chercheurs, et les cliniciens préfèrent parfois le terme « blessure » plutôt que « trouble », comme moyen de réduire la stigmatisation. Pour plusieurs, le terme « blessure » reconnaît mieux les circonstances de traumatisme professionnel liées à la détresse psychologique que vit le PSP.
Pour plus d’information :
- Le Glossaire des termes — Une compréhension commune des termes utilisés pour décrire les traumatismes psychologiques — Trouble de stress post-traumatique.
- Le Glossaire des termes — Une compréhension commune des termes utilisés pour décrire les traumatismes psychologiques — Blessure de stress post-traumatique.
Symptômes du TSPT
Revivre le traumatisme
Revivre l’événement traumatisant est un symptôme caractéristique du TSPT. Cela peut se produire sous forme de souvenirs non désirés et dérangeants, ou de cauchemars effrayants et récurrents. Certaines personnes revivent les événements plus intensément sous forme de « flashbacks », où ils se sentent comme s’ils vivaient à nouveau l’événement traumatisant.
Évitement
Les symptômes d’évitement incluent une forte envie d’éviter toutes les choses qui rappellent l’événement traumatisant, ou qui y sont liées de quelque façon, comme les gens, les lieux, les objets ou les activités. Ces rappels peuvent inclure les gens, les lieux, les objets, ou les activités, liés à l’événement traumatisant de quelque façon que ce soit. Certaines personnes mettront tous leurs efforts pour éviter d’y penser ou d’en parler.
Changements aux pensées et à l’humeur
Des événements potentiellement traumatisants peuvent aussi changer la perception que les gens ont d’eux-mêmes, d’autrui et de leur entourage. Ces changements peuvent inclure des sentiments de découragement, de détachement de leurs proches, ou des difficultés à éprouver des émotions positives — parfois même toute émotion.
Changements aux réactions physiques et émotives
Des événements potentiellement traumatisants peuvent aussi entraîner beaucoup de détresse et des symptômes physiques. Ils peuvent rendre les personnes plus vigilantes, sur le qui-vive, nerveuses ou effrayées. Divers stress, jusqu’au stress traumatique, engendrent des problèmes à bien dormir ou à se concentrer. De plus, les événements traumatisants peuvent intensifier les sentiments de colère, d’irritabilité, de honte ou de culpabilité.
Plusieurs personnes peuvent ressentir certains des symptômes ci-dessus après un événement traumatisant ; néanmoins, pour la plupart, les symptômes disparaîtront en quelques semaines. Cependant, si quelqu’un manifeste plusieurs des symptômes de chacun des quatre groupes ci-dessus pendant plus d’un mois, et que les symptômes sont extrêmement stressants ou affectent son travail, ses relations personnelles, ou tout autre aspect important de sa vie, la personne peut souffrir de TPST et bénéficierait de soins en santé mentale appropriés.
Vous croyez que vous-même, ou quelqu’un que vous connaissez pourrait présenter ces symptômes ? Cliquer ici afin de répondre à un bref questionnaire anonyme pour dépister le TSPT.
Pour plus d’information :
- National Centre for PTSD (US)—Qu’est-ce que le PTSD ?
- Association canadienne pour la santé mentale — Trouble de stress post-traumatique.
Plus d’information sur les traumatismes et les ÉPTP
Lorsqu’un professionnel de la santé évalue si quelqu’un souffre de TSPT, il considère souvent l’expérience ou la situation qui selon lui aurait provoqué les symptômes. Un événement traumatisant est différent du stress ou de la pression d’une journée normale. Il consiste habituellement à avoir fait l’expérience ou avoir été témoin de blessures graves, à sentir que sa vie ou celle d’autrui est en danger, ou à être témoin d’un meurtre, d’un suicide ou d’un accident mortel. Des événements comme les catastrophes naturelles peuvent aussi être traumatisants.
Le genre d’événements potentiellement traumatisants qui peuvent mener au TSPT se produit souvent en personne, mais pas toujours. Certains emplois demandent d’être constamment exposés à des histoires de blessures ou de mort, par exemple les téléphonistes de centre d’appel pour le 911, ou les personnes qui développent les photos de scènes de crime pour une unité de police.
Les expériences traumatisantes n’entraînent pas toutes un TSPT. En effet, parmi la population générale en Amérique du Nord, la plupart des gens (soit, 50 à 90 %) feront l’expérience d’un ou de plusieurs événements potentiellement traumatisants au cours de leur vie ; par contre, relativement peu d’entre eux (soit, 5 à 10 %) développeront un TSPT. Même les personnes poursuivant une carrière où elles sont plus régulièrement exposées à des événements traumatisants, comme le personnel de la sécurité publique, ne développeront pas nécessairement le TSPT. Certaines réactions à des événements potentiellement traumatisants peuvent être considérées comme assez normales. Par exemple, vous pourriez vous sentir perturbé ou mal à l’aise au début, mais la plupart des gens se remettent et reviennent à la normale en quelques jours : toutefois, après avoir vécu un événement potentiellement traumatisant, certains subiront un impact à plus long terme.
Pour plus d’information :
- Le Glossaire des termes — Une compréhension commune des termes utilisés pour décrire les traumatismes psychologiques — Événement potentiellement traumatisant sur le plan psychologique (ÉPTP).
- Le Glossaire des termes — Une compréhension commune des termes utilisés pour décrire les traumatismes psychologiques — Traumatisme/blessure traumatique.
Déstigmatiser la BSPT et le TSPT
Malgré la proportion relativement élevée de blessures de santé mentale que subissent les membres du PSP, quand il s’agit de santé mentale, la stigmatisation peut s’avérer un obstacle important à chercher un traitement et au changement de la culture organisationnelle. La pression qui exige de maintenir une image de force et de stoïcisme est souvent élevée au sein des professions du PSP, ce qui peut empêcher les membres du PSP de chercher un traitement ou de demander de l’aide, par crainte de représailles de la part de leurs pairs ou de l’administration.
La stigmatisation peut se présenter sous différentes formes. La stigmatisation structurelle peut perpétuer les politiques et les pratiques organisationnelles qui nuisent ou désavantagent les personnes souffrant de problèmes de santé mentale. La stigmatisation publique, ou interpersonnelle, fait référence aux attitudes négatives qu’adoptent le public face à des problèmes de santé mentale. Au sein des communautés du PSP, la stigmatisation interpersonnelle peut augmenter le comportement d’évitement et le manque de confiance envers ceux qui rapportent souffrir d’une blessure de santé mentale. De plus, les personnes peuvent s’autostigmatiser en adoptant des croyances négatives concernant la santé mentale qui les empêchent de demander elles-mêmes de l’aide. Finalement, la stigmatisation par association peut se produire lorsque les attitudes négatives concernant les problèmes de santé mentale sont transférées aux gens, ainsi qu’aux programmes et aux soutiens proches des personnes qui sont atteintes d’une blessure de santé mentale.
La maladie mentale continue d’être très stigmatisée dans notre société, malgré les campagnes de sensibilisation publiques et de plus en plus de discussions publiques franches à propos de la santé mentale. Les façons dont la stigmatisation interagit, ou nuit, au comportement de chercher un traitement est complexe, et varie selon les secteurs. L’impact de la stigmatisation sur les personnes qui souffrent de problèmes de santé mentale peut être particulièrement néfaste, alors que ces personnes sont aux prises avec le rejet social, et la honte que la stigmatisation entraîne, en plus des symptômes liés à leur état de santé mentale.
Pour plus d’information :
- Le Glossaire des termes — Une compréhension commune des termes utilisés pour décrire les traumatismes psychologiques — Stigmatisation
Traitement et rétablissement
PSPNET
Par l’intermédiaire du PSPNET, l’ICRTSP joue un rôle de chef de file en développant et en offrant des interventions fondées sur des données probantes accessibles, sécuritaires, et novatrices pour les membres actuels et anciens du personnel de la sécurité publique, leurs organisations et leurs familles, par le biais de la thérapie cognitive comportementale sur Internet. Le PSPNET est conçu spécialement pour répondre aux besoins particuliers du personnel de la sécurité publique, est confidentiel et accessible sans frais. Vous n’avez pas besoin de recommandation.
Site Web Santé mentale du PSP
Cette ressource en ligne présente plus de 300 programmes et ressources pour aider le PSP et leurs familles. Les programmes et les ressources peuvent être filtrés selon la localisation, le coût, la méthode de l’offre, et plus encore. Visitez le site Web pour trouver le programme qui vous convient.
Peer-on-call (PairSurAppel)
Les applications mobiles en santé adaptées au personnel de la sécurité publique du Canada, PeerOnCall (PairsurAppel) et PeerOnCall Support (SoutienparlespairssurAppel), ont été créées afin de promouvoir l’intervention précoce, le soutien en santé mentale, ainsi que la santé et la sécurité psychologiques dans les milieux de travail de la sécurité publique.
Information concernant les traitements fondés sur des données probantes
Il existe plusieurs traitements pour le TSPT, soutenus par de nombreux projets de recherche rigoureux revus par les pairs (c.-à-d., des traitements fondés sur des données empiriques). Ces thérapies, appliquées par un professionnel, peuvent diminuer les symptômes de TSTP, améliorer la qualité de vie et permettre de développer les outils nécessaires afin de maintenir une bonne santé mentale.
Thérapie de traitement cognitif (TTC)
Les expériences traumatisantes peuvent avoir un effet cascade sur plusieurs domaines de la vie. Une fois les impacts déterminés, un thérapeute en TTC peut aider à trouver des solutions et à développer une attitude mieux adaptée pour aller de l’avant. Une TTC peut aider un patient à gérer les pensées négatives entourant un traumatisme et ce faisant à changer sa façon de se sentir et de s’exprimer concernant le traumatisme, et ainsi réduire l’impact des symptômes de TSPT dans les différentes facettes de sa vie. La TTC consiste à discuter avec un thérapeute des pensées négatives concernant le traumatisme et à rédiger de courts devoirs écrits.
Le « Eye-Movement Desensitization and Reprocessing (EMDR) »
Les expériences traumatisantes peuvent être difficiles à comprendre et changent la façon de percevoir la réalité. On sait cependant que si une personne est très bouleversée lors d’un événement difficile, son cerveau n’intègre pas l’information comme il le ferait en temps habituel. Pour certaines personnes, parler d’un traumatisme est souvent trop difficile. L’approche thérapeutique Eye-Movement Desensitization and Reprocessing (EMDR) peut aider à absorber le choc, à intégrer l’information et à comprendre le traumatisme, ce qui contribue à réduire les symptômes de TSPT. Lors d’une session de thérapie EMDR le client évoque une image associée au traumatisme tout en portant attention au va-et-vient d’un mouvement ou d’un son (par ex., un doigt, une lumière, un son agité d’un côté à l’autre) que produit le thérapeute.
Dans ce webinaire, Dre Suzette Brémault-Phillips et Dre Chelsea Jones discutent de la psychothérapie par la réalité virtuelle pour le PSP.
Exposition prolongée (EP)
Imaginez un enfant qui veut apprendre à nager, mais qui a peur de l’eau – comment pourriez-vous l’aider à vaincre sa peur? Peut-être, «commencer avec un jet d’eau, passer à une barboteuse et puis à une piscine plus profonde, et ensuite peut-être aller jusqu’à un lac ou même à la mer »? Essentiellement, vous voulez l’aider à développer graduellement de nouvelles aptitudes, à affronter ses peurs, et à diminuer son anxiété. L’exposition prolongée, ou EP, permet au patient d’affronter ses problèmes traumatisants de la même façon. Une fois qu’il a déterminé ses défis, établit ses objectifs et est assez à l’aise avec son thérapeute, ils pourront graduellement affronter, ensemble, les traumatismes. Une exposition graduelle à l’événement traumatisant (en commençant petit et en augmentant tranquillement) dans un environnement sécuritaire et thérapeutique peut contribuer à diminuer les symptômes de TSPT. Les séances avec un thérapeute permettent de comprendre les expériences traumatisantes et de trouver les moyens nécessaires pour progresser vers une meilleure qualité de vie.
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Comment va votre santé aujourd’hui ?
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Vidéo : Croissance post-traumatique
Certaines personnes qui subissent un traumatisme et traversent des moments difficiles décrivent une expérience appelée croissance post-traumatique qui se traduit par des relations plus solides, un meilleur équilibre des priorités, une confiance en soi accrue et une plus grande appréciation de la vie. Comment se développe cette croissance post-traumatique ? Peut-on y contribuer sciemment ? Dans cette vidéo, Dre Samantha Horswill explore le sujet, en portant une attention particulière sur le PSP et les traumatismes.
Fiche d’information sur la BSPT
Cette fiche téléchargeable explique l’impact de la BSPT sur les membres du PSP et les militaires, et donne des ressources pour gérer les problèmes de santé mentale.
Courte vidéo : Gérer une BSPT
« Certains jours seront plus faciles que d’autres, et c’est correct ».
Visionnez une vidéo de 2 minutes portant sur les stratégies pour gérer une BSPT.
Courte vidéo : BSPT et PSP
« Vous êtes une personne ordinaire à qui on demande de faire face à des choses extraordinaires ».
Visionnez une vidéo de 2 minutes qui explique l’impact des traumatismes et des BSPT sur le PSP.
Courte vidéo : Soutien par les pairs
« Communiquer avec quelqu’un qui a suivi un parcours semblable peut aider à se sentir apprécié, compris, et moins seul ».
Visionnez une vidéo de deux minutes qui explorent la valeur du soutien par les pairs pour le PSP.
Ressources pour les familles et les amis
PSPNET Familles
Lorsqu’un membre de la famille sert, la famille entière sert. Le PSPNET Familles est un réseau de bien-être en ligne qui offre de l’information, des stratégies, et une démarche sur le bien-être — tous adaptés aux besoins des familles du PSP.
Courte vidéo : Autosoutien
« Vivre avec une personne atteinte de BSPT peut être extrêmement difficile. »
Visionnez une vidéo de deux minutes portant sur les moyens de se soutenir soi-même lorsqu’un être cher est en difficulté.
Fiche d’information : Soutenir un coéquipier
Téléchargez la fiche d’information qui explique comment les collègues et les amis de membres du PSP peuvent se soutenir les uns les autres face aux problèmes de santé mentale.
Dans leurs propres mots
Les membres du PSP de différents secteurs discutent de leurs expériences personnelles avec la BSPT et le TSPT.
Bruno (GRC)
« Vous êtes une personne ordinaire à qui on demande de faire sans cesse des choses extraordinaires. Pour plusieurs d’entre nous, il y a un prix à payer. »
Pam (Communications d’urgence)
« C’est moi qui raconte l’histoire du traumatisme vicariant et de l’usure de compassion qui ont envahi ma vie. »
Amber (paramédic)
« Lorsque je suis rentrée à la maison du travail ce jour-là, mon mari m’a regardé et a aussitôt dit, « tu n’as pas l’air bien. On en parle ou on n’en parle pas ? »
Todd (Incendie et sauvetage)
« Personne ne me connaissait vraiment au travail. Il n’y avait pas vraiment d’obstacles, autres que la stigmatisation que je percevais moi-même. Je pensais que si j’en parlais à qui que ce soit, ils me verraient différemment. »
Amanda, Laryssa, et Ian (famille du PSP)
« Quelques années après qu’il a commencé à travailler en corrections, on a remarqué une différence frappante dans son comportement, ainsi qu’à sa façon de voir le monde. »
Lauren (Corrections)
« C’est une blessure. Ce n’est pas roi. Ce n’est pas quelque chose que tu as fait, c’est quelque chose qui t’est arrivé. »
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